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Eric Alvarez Perez : « Le Labex m’a offert une opportunité unique »

Deuxième épisode de nos rencontres avec des doctorants qui ont bénéficié d’une bourse de mobilité sortante du Labex pour passer un semestre à l’étranger dans le cadre de leurs travaux. Aujourd’hui nous partons à la rencontre d’Eric Alvarez Perez qui nous en dit plus sur son expérience.

Bonjour Eric. Où et quand as-tu effectué ta bourse de mobilité sortante?

C’était à Los Angeles, à l’Université de Californie (UCLA) de mi-septembre jusqu’à mi-décembre, soit le temps d’un semestre.

Quels est ton sujet de recherche et en quoi était-ce pertinent de te rendre là-bas?

Je travaille sur le bilinguisme et les langues d’héritage, plus particulièrement sur l’acquisition de l’espagnol en langue d’héritage en contact avec l’anglais, à Los Angeles. J’avais précédemment rencontré une chercheuse américaine en France : Maria Polinsky, vice présidente du National Heritage Ressource Center, basé à UCLA. Son travail sur les langues d’héritage est très reconnu et j’ai saisi l’occasion de renforcer ce lien avec elle pour mes recherches.

Quelles nouvelles méthodes de recherche as-tu pu découvrir ? 

Je me suis familiarisé avec deux nouvelles méthodes. J’ai d’abord pu m’initier au field work (recherche de terrain) en milieu urbain. Je n’avais aucune expérience sur la recherche ethnographique en milieu urbain puisque j’avais surtout travaillé en milieu rural avant ça. J’ai aussi pu rejoindre une équipe de recherche de UCLA qui documente l’usage de l’espagnol à Los Angeles, ce qui m’a appris à mener des semi guided interviews. 

Que fais-tu actuellement? 

Je tiens absolument à terminer la rédaction de ma thèse en trois ans, ce qui m’amènera à soutenir l’année prochaine. En ce moment, je travaille à la Sorbonne Nouvelle à l’école doctorale 514.

Quels ont été les bénéfices de cette bourse de mobilité ?

Ils sont nombreux. Comme je l’ai dit, la recherche ethnographique m’a permis de constituer un corpus vidéo d’à peu près 400 heures de données auprès d’une famille de Los Angeles, ce qui est énorme. Le fait de côtoyer une toute nouvelle équipe de recherche là-bas m’a ouvert de nouvelles perspectives, je suis toujours rattaché à cette équipe, et responsable des semi guided interviews pour un quartier de Los Angeles, ce qui va m’amener à y retourner bientôt. Je suis très reconnaissant au Labex EFL pour cette opportunité unique qui m’a été offerte.

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